« Peu de chefs d’entreprise ont vraiment conscience de la nécessité de suivre l’exploitation et la trésorerie de leur société, et nombreux sont ceux qui considèrent le bilan comme une simple obligation fiscale »
Maitres Rouvroy et Declercq, administrateurs judiciaires à Lille
Altares vient de publier une étude sur les défaillances d’entreprise en 2012. Comme les années précédentes, l’essentiel des entreprises défaillantes en 2012 sont des micro-entreprises sans effectif ou des TPE de moins de 10 salariés. Elles représentent 92 % des entreprises en procédure (55 000). Cela pourraient être évitées notamment par plus de surveillance. « Peu de chefs d’entreprise ont vraiment conscience de la nécessité de suivre l’exploitation et la trésorerie de leur société, et nombreux sont ceux qui considèrent le bilan comme une simple obligation fiscale », constataient Maitres Rouvroy et Declercq, administrateurs judiciaires à Lille en 2012. L’autre grande cause de défaillance est due aux retards de paiement. En effet, « un quart des défaillances d’entreprises est lié à des retards de paiement. Ainsi donc, chaque année des milliers d’entreprises mettent la clé sous la porte, faute d’avoir été vigilantes sur les comportements de paiement de leurs clients.
Pour retrouver le chemin de la croissance et à terme de l’emploi, les entreprises doivent se résoudre à respecter quelques consignes essentielles en tête desquelles se faire payer dans les délais par leurs clients. La gestion du poste clients et du cash donne à la gouvernance de l’entreprise l’agilité indispensable pour créer les conditions du succès. Pouvoir prendre les bonnes décisions au bon moment ! », affirme Thierry Million, responsable des études Altares.