« Si on veut que tous les entrepreneurs se déclarent, qu’ils visent la croissance, alors notre rôle est de simplifier les règles. Les TPE sont une chance. Si seulement 20 % d’entre elles créaient un emploi, ce serait énorme ! Mieux vaut anticiper une mutation plutôt que de la subir »
Laurent Grandguillaume, député PS et auteur du rapport du même nom, dans le journal Les Echos
Le projet de loi « artisanat, commerce et TPE » rédigé par Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, a été présenté à l’Assemblée nationale le 12 février. Ce texte contient notamment la création d’un régime unique de la microentreprise. Laurent Grandguillaume, député, avait réussi en fin d’année à réunir les entrepreneurs, artisans et auto-entrepreneurs, puis avait rédigé un rapport. C’est celui-ci qui a nourrit le projet de loi « artisanat, commerce et TPE ». À cette occasion, le député a répondu aux questions de nos confrères des Échos. Il se dit satisfait du projet de loi car d’après lui, « il prend en compte les préconisations du rapport, basées sur le compromis entre toutes les parties prenantes, notamment les artisans et les auto-entrepreneurs. J’espère qu’il fera consensus car il jette les bases de clés de croissance et de dynamisme pour les petites entreprises. La ligne directrice est de développer ces TPE, en prenant le meilleur dans chacun des régimes et des statuts ». Ce projet prévoit en effet, notamment la simplification du statut unique de l’entrepreneur individuel. De même, le projet de loi évoque la vérification des assurances pour tous avec une mention présente sur les factures ainsi qu’un volet formation avec l’obligation pour tous de suivre un stage préparatoire à l’installation. Enfin, au sujet de la croissance exponentielle du nombre de création d’entreprise, phénomène que l’on retrouve également dans le monde du paysage, Laurent Grandguillaume affirme « Si on veut que tous les entrepreneurs se déclarent, qu’ils visent la croissance, alors notre rôle est de simplifier les règles. Les TPE sont une chance. Si seulement 20 % d’entre elles créaient un emploi, ce serait énorme ! Mieux vaut anticiper une mutation plutôt que de la subir ».
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